Nous proposons nos services en matière d’aérogommage sur toute la région de Lyon et ses alentours.
Notre métier de décapage est composé de deux grandes familles. On distingue le décapage chimique qui se fait à l’aide de produits à appliquer et le décapage mécanique avec une projection d’abrasifs plus ou moins forts.
C’est cette deuxième famille qui nous intéresse aujourd’hui, le décapage mécanique et plus précisément la technique de gommage à l’air, connu sous le nom d’aérogommage.
Quelle est la différence entre le sablage et l’aérogommage ?
Les deux techniques, le sablage et l’aérogommage, utilisent dans les faits les mêmes ingrédients. On projette à l’aide d’une machine de l’air avec un abrasif sur une surface. Pour autant, c’est l’intensité de pression et la dimension de la surface qui vont diriger vers une technique plutôt qu’une autre.
L’abrasif est un granulat dur qui va attaquer le système à enlever, on l’envoie à grande vitesse d’air comprimé avec une buse dirigeable. Sur une façade que l’on rénove, on va décaper, désoxyder et préparer la surface avant le nouveau complexe de revêtement.
L’aérogommage va lui être en douceur. On va envoyer à basse pression un abrasif de gommage sur une surface afin de nettoyer sans abimer le support. Cette technique est dérivée du sablage mais va permettre de nettoyer des surfaces difficiles d’accès avec précision et sans dégâts.
Qu’est-ce que l’aérogommage sur les façades de Lyon ?
L’aérogommage utilise généralement des granulats plus fins tels que du sable de très petit calibre, du verre ou des microbilles de sable alors que le sablage va utiliser des granulats plus grossiers et décapants comme le sable brut de mer ou de verre. L’abrasif que nous détaillons juste en dessous, est contenu dans une cuve de plusieurs litres. Cela peut aller d’un réservoir de 8 litres à 40 litres. Le flux étant moindre, il n’est pas nécessaire d’avoir une grosse cuve car l’aérogommeuse possède une faible consommation en abrasif. Contrairement aux sableuses, les aérogommeuses sont plus faciles à manier et à transporter.
La cuve étant pressurisée, l’abrasif va être propulsé grâce à de l’air comprimé qui est préalablement asséché. Le mélange air comprimé et abrasif va sortir par un faisceau, avec à l’extrémité une buse qui permet l’accélération finale des grains. La buse étant amovible, il est possible de choisir la taille en fonction des caractéristiques du compresseur à utiliser et le rendement m²/heure obtenu.
À Lyon, nous effectuons des travaux d’aérogommage notamment pour des travaux de finitions.
Comme le nettoyage sur des parties peu accessibles, sur des statues ou des parties de monuments historiques. Même si cette méthode est moins abrasive que le sablage, elle peut endommager certaines surfaces. C’est pourquoi, il est nécessaire de bien se faire accompagner si vous avez un projet de décapage, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire de contact ou notre numéro de téléphone.
La précision de l’aérogommage
Afin d’avoir un outil fonctionnel il est nécessaire de régler la pression d’air. Celle-ci doit être comprise entre 0,5 et 8 bars, elle va permettre de gérer l’intensité de la projection et de pouvoir contrôler la rencontre sur le support. La pression d’air va déterminer la vitesse de projection d’abrasif et la puissance de son impact. C’est effectivement le même procédé que pour le sablage mais avec des outils plus précis et avec un flux moins important.
Des chiffres permettent de mieux appréhender la différence entre ces deux techniques. On note qu’une aérogommeuse projette de 300 à 500 grammes d’abrasifs à la minute sur les supports, alors qu’une sableuse projette entre 6 et 7 kg de sable à la minute pour le même travail.
Il est possible d’équiper la machine avec différents abrasifs assez divers dans leur composition si l’on règle correctement le débit et la pression. Ces types de réglages ne sont en revanche pas possibles sur une sableuse. La machine de la sableuse va être relativement commune, pour simplifier elle est presque composée uniquement d’un bouton marche-arrêt.
Les abrasifs de choix pour l’aérogommage
Il y a toutefois un réelle réflexion sur le choix de l’abrasif utilisé. Au niveau du calibre, leur granulométrie est souvent comprise entre 0,177 et 0,037 mm. Chez Tecmobat, nous nous sommes engagés depuis de nombreuses années à utiliser uniquement des granulats d’origine biologique et biodégradables.
Les choix sont légion, pour autant nous vous avons fait une liste non-exaustive de ceux qui étaient présents sur le marché.
On peut trouver des morceaux de grenat, de silice, de silicate d’aluminium (scories de fusion), de corindon, de coque de noix broyée, de bicarbonate de sodium (pour les parties alimentaires), d’almandin (garnet), de chalcite, de microbilles de verre, de Bekagrit (scorie de cuivre), de Scorex (silicate de calcium), d’archifine, de rugos, ou encore des tests sont réalisés avec des noyaux de fruits concassés afin d’employer les déchets de l’agroalimentaire.
Quelles sont les différentes étapes en matière d’aérogommage ?
En tant que spécialistes du décapage, nous avons mis au point une méthode d’organisation qui nous permet d’être particulièrement efficace une fois sur chantier.
1. L’étape de la préparation
Avant de commencer l’aérogommage, il est important de protéger les zones environnantes. Avec des bâches, nous recouvrons toutes les surfaces qui n’ont pas à être décapées. Sans compter l’équipement de chaque personne avec les lunettes, les gants, le masque et la tenue complète de Tecmobat.
2. Le choix du matériel en fonction du chantier
Pour l’aérogommage, il est primordial d’avoir un compresseur d’air, un pistolet à air comprimé avec une buse adaptée à la granulométrie choisie. Le choix de l’abrasif ne doit évidemment pas être pris à la légère.
3. L’inspection de la surface à aérogommer
On vient inspecter la façade et on répare afin de prévenir tout risque de dégradation dans les fentes. Cela peut venir des joints, des fissures ou des tableaux de fenêtre.
4. Procéder au décapage doux
Lorsque tout est prêt, nous commençons le nettoyage en tenant le pistolet à air comprimé à environ 15 cm de la surface à nettoyer. La pratique permet d’avoir un geste régulier qui va éviter de creuser la surface. Il est nécessaire de bien vérifier que toutes les traces, quelle que soit leur nature, aient été enlevées.
5. Nettoyage terminé
Tecmobat ayant finit sa part dans la rénovation, la surface est prête à recevoir un nouveau revêtement avec une adhérence optimale grâce au travail soigné de nos compagnons.